Michael Jackson a été acteur ou sujet dans au moins une dizaine de documentaires essentiellement musicaux. De nos jours, ces œuvres peuvent être vues sur des smartphones ou des tablettes en se connectant sur de nombreuses plateformes de vidéo à la demande.
HIStory, montrer comment s’est faite sa légende
HIStory a été un film en deux parties. Comme le dit son nom, cette vidéo récapitule l’histoire musicale du roi de la musique pop pendant 13 années qui ont suivi l’an 1979.
Le documentaire réalisé par le trio John Landis, Martin Scorsese, John Singleton a été publié le 16 juin 1995 et ré-édité en 2001.
Michael Jackson a rédigé intégralement le scénario de HIStory. La star de la pop et Frank DiLeo ont produit ce double coffret. Ce dernier contient :
- D’une part, d’anciens clips de la star dont : Billie Jean, The Way You Make Me Feel, Black or White, Rock with You, Bad, Thriller, Beat It, Remember the Time, Don’t Stop ‘Til You Get Enough, Heal the World. Ces dix chansons sont précédées d’un clip retraçant la carrière du roi de la pop sur un air de musique classique très célèbre : Carmina Burana. La durée totale de HIStory 1 est d’une heure trente minutes.
D’autre part, le volume 2 de ce panorama visuel. Dans ce volume, une place plus importante est donnée aux nouvelles chansons et à des prestations de Michael Jackson captées sur scène. Les chansons sont précédées d’une vidéo donnant un aperçu du contenu. Puis s’enchaînent les titres suivants : Billie Jean capté lors du « Motown », Beat It, Liberian Girl, Smooth Criminal, Compilation d’œuvres de MJJ enregistrées lors des « Awards MTV 1995 », Thriller, Scream, Childhood, You Are Not Alone, Earth Song, They Don’t Care About Us, Stranger in Moscow. Le spectateur peut aussi savourer un grand remix de l’ensemble de l’œuvre de MJJ. Autre remix disponible sur HIStory 2 : celui du titre « Blood on the Dance Floor ».
Un film sur et avec MJJ : Captain Eo
Captain Eo est simultanément un film et une attraction proposée dans les parcs d’attraction Disney.
Ce spectacle a été présenté pour la première fois pendant l’année 1986 dans la localité d’Epcot sise dans l’État de Floride.
Captain Eo est un des premiers films projetés pour le public de façon tridimensionnelle. C’est un divertissement dans lequel MJJ prend les commandes d’un vaisseau spatial pour sauver la galaxie.
Sa stratégie est simple : révéler la beauté qui demeure présente y compris dans les personnes qui semblent totalement en marge de la société.
Dans cette histoire, le rôle du méchant revient au « Leader suprême » dont le rôle est tenu par Anjelica Huston. Celle qui est initialement une cruelle reine extraterrestre finira par s’adoucir grâce à la puissance de la musique émise par un rayon spécial.
Comme pour la plupart des films dans lesquels il intervient, le casting et la fiche technique de Captain Eo sont impressionnants : Francis Ford Coppola réalise ce court métrage. Quant à George Lucas, il le produit.
La bande son entendue pendant ce film de 17 minutes dont le budget dépasse la vingtaine de millions de dollars est une co-composition de James Horner et de Michael Jackson.
Le clip cesse d’être figé
Le chanteur Michael Jackson a parfaitement compris qu’un clip vidéo doit impressionner ou comme l’on dit dans le langage courant en « mettre plein la vue ».
Un clip aussi spectaculaire que Thriller a également anticipé de nombreuses évolutions technologiques telles que l’augmentation exponentielle du nombre de couleurs et de nuances dans les téléviseurs et leurs successeurs que sont les smartphones dont la résolution permet de voir ces œuvres en format de haute qualité.
MJJ a aussi, à sa façon, anticipé l’arrivée de la vidéo sur les smartphones sur lesquels utiliser l’appli unibet ou un navigateur pour regarder « This is it » sur le web n’était pas imaginable il y a une vingtaine d’années.
La constitution des communautés sur internet est aussi en droite ligne de cette tendance forte ayant structuré les différents regroupements des fans du roi de la pop.
Lorsque aujourd’hui, vous regardez un clip tourné pendant plusieurs mois en intérieur et en extérieur, avec des effets spéciaux aussi poussés que ceux d’une série télévisée souvenez-vous que Michael Jackson a impulsé ce qui allait devenir la norme de tous les clips réalisés pour illustrer les chansons.